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La dématérialisation des marchés publics : une révolution en marche

En cinq ans, la dématérialisation des marchés publics s’est progressivement implantée dans le paysage des appels d’offres français. Le papier cède la place à l’Internet qui gagne aussi sur les CD, clefs USB, ou autres types de supports numériques physiques, qui ne sont pas considérés comme des supports dématérialisés.
La réforme a été réfléchie et élaborée entre 2008 et 2009, et mise en place à partir du 1er janvier 2010. Depuis cette date, l’acheteur public peut choisir le type de document à soumettre : papier ou numérique ; il peut aussi exiger, s’il le souhaite, de recevoir les offres et les candidatures sous format exclusivement numérique. Cette exclusivité numérique, les architectes y sont aussi autorisés, depuis le 1er janvier 2012, pour tous les projets de plus de 90.000 euros. Et la demande de cohérence dans la transmission des documents favorise, elle aussi, l’usage du numérique. Un architecte ne peut pas transmettre une candidature sous format papier et le projet qui suit en numérique. S’il choisit le numérique, il devra transmettre tous ses documents dans cet unique format.

Cette évolution technique et juridique constitue une petite révolution dans les agences. La dématérialisation des marchés publics a considérablement changé la façon de travailler des architectes au moment des rendus.

Traditionnellement, la longue impression des dossiers de candidature ou de projets achève les charrettes, tard dans la nuit, surtout quand les bureaux d’étude rendent leurs dossiers au dernier moment et qu’il faut en vérifier le contenu. Puis, il fallait les relier, puis aller à la poste ou attendre le coursier, des travaux pénibles et fastidieux, en somme. Désormais, les architectes soumettent leur travail à l’heure du jour et de la nuit qui leur convient, ils travaillent moins dans la précipitation et passent plus de temps à peaufiner leurs présentations et à travailler sur le fond des projets, soit les textes et les images.

Et le temps n’est pas le seul gain. Imprimer un dossier de 80 pages tous les deux jours pour les soumettre aux différents intervenants représente un coût d’impression non négligeable pour les agences ; quand elles n’impriment pas, en sus, les porte-folios des bureaux d’études ou des sous-traitants. La dématérialisation, ce sont donc aussi d’importantes économies pour les agences.

Le système comporte bien encore quelques flottements, notamment au niveau des certificats, la signature numérique des projets qui verrouille les documents PDF. Il arrive que des donneurs d’ordres demandent que les documents soient signés du certificat des architectes, mais aussi de ceux du bureau d’étude, par exemple, ce qui complique les procédures. Mais la certification est, en elle-même, très simple et s’acquière vite.

On peut se demander, cependant, si la dématérialisation a changé les choses au niveau de la réception des projets par les donneurs d’ordres lors de l’ouverture des dossiers de candidature. Avant, ils recevaient de belles impressions papier. Maintenant, la plupart des projets numérisés sont projetés sur grands écrans, vidéoprojecteurs à l’appui. Les donneurs d’ordres les impriment eux-mêmes s’ils souhaitent en garder une trace papier, notamment pour les besoins réglementaires. Pour les architectes, au final, la visualisation de leur projet n’est pas altérée par le passage au numérique et leurs candidatures n’en sortent nullement dévalorisées. Les présentations de références, sous forme d’affiche PDF, sont envoyées en haute définition et ce sont elles qui servent de base de sélection aux jurys, qu’elles soient imprimées ou, de plus en plus, projetées ou visualisées sur écran.

Eddie Young, perspectiviste : interview, partie 2

Y a t-il une différence de rendu importante entre l’image que l’on voit à l’écran et l’impression finale ?

Une belle impression a une présence, une profondeur, une lumière que l’on a du mal a restituer à l’écran. En général je suis toujours très agréablement surpris par des impressions de qualité.
Il y a 10 ans, certes, la résolution des imprimantes étaient encore un peu faible mais c’est surtout le format qui posait problème, avec uniquement le A3 disponible.
Pour palier a des impressions de moins bonnes qualité, on plastifiait, parce que l’on redonnait ainsi un aspect brillant à une impression qui était moins bonne.
Aujourd’hui, la profondeur des couleurs surtout dans les tons un peu sombre, le piqué de l’image des traceurs A0 est impressionnante.
Je conseille deux choses aux architectes pour l’obtention d’une image de qualité : partir d’une très très belle photo, la base du travail, puis tirer sur de bons matériels.
Franchement sur certaines impressions de qualité, il n y a plus besoin de plastifier, on a sur papier un rendu exceptionnel.

Avez-vous la possibilité de contrôler les sorties imprimées de vos rendus ?

C’est toujours une vraie problématique, mais elle est facilement résolue. Le premier conseil à donner à un architecte est d’avoir au moins un bon écran calibré par rapport à la sortie de son imprimante pour que ce qu’il voit à l’écran corresponde bien à ce qu’il va sortir sur son imprimante.

Dans la réalité, on connaît rarement le système sur lequel ils vont imprimer, on ne sait donc jamais comment ils vont voir notre rendu. On aura beau essayer de calibrer tous nos écrans en fonction de leurs critères d’impression, on ne saura jamais si l’ordinateur et l’impression en face seront calibrés correctement.

Ma méthode est donc de ne pas pas avoir deux écrans calibrés de la même façon. Je saurai par habitude que tel architecte aura une sortie et un rendu sur son écran qui correspond à un travail de l’image sur tel de mes écrans qui devient ainsi la référence pour cet architecte. C’est empirique, mais cela marche.
Je leur demande souvent de me scanner une impression et de me l’envoyer. Après m’être assuré que ce qu’il voit sur leur écran ressemble au scan, j’interviens sur l’image.
Si par exemple je constate que leur impression tire plus vers le bleu ou le jaune que ce que je vois sur mon écran, je compense tout de suite. La méthode est fiable.

Quels sont les principaux logiciels que vous utilisez ?

Trois logiciels majoritairement : AutoCAD pour ouvrir les plans de l’architecte, Autodesk 3ds Max qui nous permet de modéliser le projet, de le restituer en images, de calculer l’image et ensuite Adobe Photoshop qui nous permet de faire les derniers ajustements, d’ajouter des personnages photoréalistes, de recoller l’image dans une photo de site, de retoucher les images envoyées par le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre.

Au vue de votre environnement de travail et des ordinateurs qui occupent les lieux, les moyens informatiques dont vous disposez semblent disproportionnés au regard de votre métier.

L’enjeu à ne jamais perdre de vue c’est la gestion du temps et la réactivité. Plus on a de machines, plus l’image peut être recalculée rapidement et plus on gagne en réactivité. Avant, avec peu de machines, les calculs étaient lancés la nuit, on les récupérait le lendemain puis on regardait les résultats avec parfois de mauvaises surprises. La première raison à tout cela, c’est la nécessité de tester en permanence : si je déplaçais un peu le soleil, si je travaillais le reflet différemment, si je donnais plus ou moins de transparence. A chaque fois, la machine recalcule l’image et obtient un résultat nouveau. L’idéal serait qu’une image soit calculée en quelques minutes d’autant plus qu’en se rapprochant de l’image finale, avec l’ajout de personnages, d’ arbres, de voitures, d’objets divers, gourmands en ressources, on a besoin de plus de machines pour être performant.

La seconde raison est que l’on est jamais à l’abri de modifications de dernière minute de l’architecte. Je suis donc assez pointilleux sur la méthode, ce qui me permet jusqu’au dernier moment de pouvoir corriger le modèle pour éventuellement palier a un changement de dernière minute de la part des architectes.
Par exemple, je me suis rendu compte que moins l’image est travaillée sur Photoshop, mieux on se porte. Si l’architecte modifie la géométrie d’un projet (rajouter une porte, enlever ou changer la position d’une fenêtre) pour que les retouches puissent suivre, la méthode est de rester le plus longtemps possible dans le mode du calcul et d’utiliser Photoshop uniquement pour uniquement corriger une colorimétrie, une lumière mais pas le modèle la 3D du projet.
Les corrections, même minimes, peuvent venir la veille ou l’avant veille. Il faut être capable de les réinjecter dans le modèle, de recalculer l’image rapidement et de recomposer l’image ensuite.

Quels sont les conséquences de ces méthodes de travail en terme d’équipement informatique ?

La rapidité de calcul est liée à la quantité et à la puissance des processeurs.

La première option est de posséder des serveurs de haut calcul avec plusieurs processeurs, chaque processeur intégrant plusieurs mini-processeurs.
la seconde est d’avoir des machines moins puissantes mais en plus grand nombre. Tous les logiciels savent en effet fractionner une image. Pour résumer : un ordinateur va être disponible pour traiter une image au préalable, le logiciel va fractionner l’image et envoyer chaque fragment aux différents ordinateurs. Donc au final une image va être calculer par 10, 20 ordinateurs différents.
On pourrait effectivement investir dans une très grosse configuration, mais en général cela va coûter quatre fois le prix d’ordinateurs moyens avec au final une puissance de calcul similaire. En général, je mets à jour les ordinateurs tous les deux ans avec de nouveaux composants, je préfère donc avoir plus d’ordinateurs en capacité de calcul moindre, ce qui permet de les changer rapidement et régulièrement.

Avez-vous des contraintes de maintenances fortes ?

Il est nécessaire d’avoir des serveurs avec des disques durs redondants, car la perte d’un projet est lourde de conséquence.

Concernant la maintenance, j’ai toujours plusieurs composants d’avance pour le même serveur, plusieurs cartes mères, blocs d’alimentation.
Quelque soit le problème, la panne, je dois être à nouveau opérationnel en quelques heures, c’est une sécurité indispensable. Chaque heure perdue vient grever le résultat final. Un perspectiviste doit donc être capable de gérer son parc informatique. Je suis personnellement toujours connecté via mon smartphone à mon parc. Je peux ainsi intervenir rapidement dans le cas d’une panne critique et suivre de près tout le process de traitement de mes modèles.
Certains préfèrent cependant sous-traiter cette technicité. Par exemple pour les animations 3D.
Il existe des serveurs externes qui vous permettent à un certain coût et via un plugin d’envoyer via internet votre modèle et tout ce qui va avec. Les machines du prestataire prennent alors en charge le calcul et vous renvoient l’image calculée selon un ordre de priorité dépendant du coût. Une fois l’image envoyée, si l’on a oublié des mises à jour, c’est trop tard, il faut attendre le retour.
Comme je l’ai déjà dit, parce qu’il s’agit de projets a durée de temps contraint, chaque heure perdue est dommageable.

Centre Culturel de Chamonix – Lauréat en étude – Chabanne et Partenaires – © EY

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Lire aussi l’interview partie 1

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Eddie Young, perspectiviste : interview partie 1

En quoi consiste le métier de perspectiviste et comment collaborez-vous avec un architecte dans l’élaboration d’un projet ?

Avant même d’être assimilé à un artiste, auparavant un perspectiviste était capable de monter des perspectives, en filaire, avec des points de fuite élaborés. Aujourd’hui, la plupart du temps dans le cadre d’un concours, il doit savoir d’abord lire un plan, un croquis et traduire les idées de l’architecte difficilement transposables dans une représentation dessinée comme par exemple les couleurs ou la notion de reflet.
Une fois que l’on a compris la géométrie du projet brossé par l’architecte, nous montons le modèle 3D et la représentation proprement dite : perspective jour, perspective nuit, gestion des couleurs, des matériaux, perspectives, ambiance générale. Après, c’est avant toutes choses une question de fiabilité, de qualité et de réactivité, j’y reviendrai.

Quelle est la force d’une image dans un projet architecturale ?

La première chose que les élus voient lors d’un concours, avant même que l’architecte ait commencé à défendre son projet c’est l’image, la fameuse première impression. Quand un acteur rentre sur scène, il n’a pas encore ouvert la bouche que l’on sait déjà s’il est bon ou pas. L’image c’est pareil. la première sensation est d’être saisi ou non.
Une très belle représentation du projet via des images est un point essentiel pour rentrer dans le vif du sujet. On peut aussi résumer cela en disant que à deux projets identiques en qualité architecturale et en problématique technique, un rendu meilleur que l’autre aura plus de chance de gagner.
Dans le cadre d’un concours, les formats A0 de présentation sont constitués parfois pour moitié d’images, résumant tout le projet de l’architecte. Les élus souvent ne savent pas ou n’ont pas le temps de lire les plans, d’où l’importance de notre travail.

Le principe est de respecter à 100% les croquis et plans que l’on vous confie ou avez-vous une marge de liberté ?

C’est plus complexe que cela. La marge est dans l’interprétation. Un architecte accorde souvent plus ou moins d’importance à certains éléments du projet. Notre travail est de réinterpréter car nous savons par avance ce que va rendre une image ou un objet modélisé. Un exemple simple : les fenêtres, menuiseries ou structures porteuses dessinés par les architectes sont en général toujours trop épaisses de leur point de vue parce qu’ils souhaitent une plus grande transparence, une plus grande légèreté des objets. Nous les représentons donc plus finement, plus discrètement que ce qu’ils ont dessinés sur leurs plans.

Il y a des architectes qui ont un oeil très affuté sur un certain nombre de détail que nous mêmes ne voyons pas, d’autres non. Il faut donc apprendre à reconnaître le détail, l’objet, que veut accentuer, pointer du doigt l’architecte. C’est vraiment par l’habitude et le professionnalisme que l’on a acquis au cours des années que l’on y parvient.

Avec j’imagine toujours l’objectif d’être le plus proche possible de la réalité ?

Effectivement, l’hyperréalisme est aujourd’hui un axe important de l’image de synthèse, rendu possible par les outils que l’on utilise. En revanche, la contrainte du concours imposant des délais, un projet n’a pas forcément l’aboutissement que demande ‘hyperréalisme. Certains détails architecturaux n’ont pas été réglés ou sont encore trop flous. Il faut alors trouver un équilibre entre abstraction et réalité. Par exemple, on va donner une présence aux objets, un mur trop opaque, une végétation, en leur donnant une petite transparence. En général on essaie alors d’obtenir une ambiance très réaliste et de trouver en même temps de petits subterfuges pour que le projet soit légèrement abstrait.

Travaillez-vous uniquement en phase de concours avec l’architecte ou la collaboration peut-elle être prolongée ?

La facilité de mise à jour est bien sûr la particularité d’une image virtuelle. Une fois le concours gagné, le volet suivant est la phase de permis de construire. Tout en restant fidèle à l’image concours, on affine les échelles, on travaille aussi sur les abords, les alentours. Des images d’insertion sont aussi demandées par le maître d’ouvrage, ce que l’on appelle le volet paysagé, pour percevoir l’impact du projet inséré dans un site. En général, plusieurs vue sont demandées, plusieurs vues rapprochées ou plusieurs vues d’insertion lointaine.

Il est possible aussi dans les phases suivantes d’affiner certains détails techniques, de rendre compte d’endroits spécifiques du projet. J’ajouterais qu’avec la démocratisation de la 3D, entrée de plein pied dans les agences, ces dernières ont de plus en plus les capacité de le faire elle-même. Le perspectiviste intervient alors plutôt sur un rendu précis, un détail de façade, une restitution couleur à partir de leur modèle pour laquelle notre expertise photo-réaliste est nécessaire. Dans ce cas, les collaborations subsistent mais elles sont plus ponctuelles.

Quelles sont les tendances et l’évolution de ce métier ?

Les logiciels sont de plus en plus performants, de plus en plus faciles d’accès. Quant aux équipements informatiques, ils sont de plus en plus puissants.

Les architectes parce qu’ils ont la 3D en interne poussent leurs conception de plus en plus loin, leurs demandes deviennent très pointues. C’est l’hyperphotoréalisme qui est recherchée sans distinction entre le vrai et le faux. Du coup, tout cela demande une plus grande exigence de la part des perspectivistes; pour se former, pour se tenir au courant des dernières technologies et tendance. C’est un métier passionnant, en perpétuel développement et plutôt vers le mieux, mais qui reste très éprouvant : plus de travail, plus d’essais, plus de temps au final.
Aujourd’hui, on a la possibilité de livrer l’architecte une demi-heure avant pour qu’ensuite il imprime l’image sur son traceur et la plastifie. C’est une course contre la montre avec les délais raccourcis des concours. Cela nous éloigne parfois de l’aspect artistique de notre métier qui devient extrêmement technique. Nous devons être à la pointe : sur le logiciel, sur le parc informatique, sur l’œil que l’on doit avoir sur l’image et la parfaite compréhension des besoins de nos interlocuteurs.

photo d’illustration : Ehpad à Nouméa – Lauréat en cours d’étude – Chabanne et Partenaires – © EY

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Lire aussi l’interview partie 2

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L’équipe du Comptoir : retour au photomaton

La technologie avance : bienvenue dans la 3ème dimension !

Une superposition de couches… Et l’objet prend corps.

Avec une imprimante 3D, nous pouvons dès aujourd’hui créer une foultitude d’objets, dans de très nombreux secteurs : bijoux, voitures, dents, chaises, prothèses destinées aux grands blessés. Comment ? Il faut d’abord dessiner l’objet sur un écran en utilisant un outil de CAO. Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche* pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d’une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d’ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C’est l’empilement de ces couches qui crée un volume. Selon le procédé, une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique, la cire, le métal, le plâtre et d’autres encore.

Des applications aussi nombreuses que surprenantes.

Un étudiant texan a réussi à fabriquer une arme à feu avec l’impression 3D ; une start up française permet de fabriquer ses tablettes de chocolat à la maison ; EADS, maison mère d’Airbus, a des projets visant à produire toutes les parties de ses avions par l’impression 3D ; la médecine profite aussi de l’impression 3D, avec la création d’un matériau semblable à un os ou encore la création de prothèses et implants (hanches artificielles, appareils dentaires et auditifs personnalisés) et exosquelettes personnalisés. Particuliers ou entreprises, l’impression 3D ouvre le champ des possibles dans de très nombreux domaines.

Coûts de production réduits de 97% et temps de production de 83% !**

Cette nouvelle façon de produire, parce qu’elle permet de réduire considérablement les coûts et le temps de production, promet pour certains une 3ème révolution industrielle. L’enjeu principal : réintégrer la production en local et stopper la délocalisation. Barack Obama, lors de son discours sur l’état de l’Union en février 2013, a d’ailleurs exprimé sa volonté d’investir dans la création de centres d’impression 3D pour dynamiser l’innovation et créer des emplois en Amérique. En France en 2013, le ministère du redressement productif, soutient par un appel à projets, 14 fablabs (ou laboratoires de fabrication additive), utilisant des machines d’impression 3D.

*A ce jour, 3 grandes technologies d’impression existent :

  • l’impression par fritage (un laser agglomère des couches de poudre),
  • l’impression par stéréolithographie (des UV solidifient des couches de résine liquide),
  • l’impression par dépose de matière (un filament de matière est extrudé et posé par couches successives)

** D’après l’armée américaine

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